Profil de la clientèle 

30 décembre 2023

Témoignages

Étudier à temps plein, mais suivre des cours avec la Formation continue

Typiquement à l’Université de Moncton, les personnes étudiantes à temps plein suivent leurs cours pendant deux semestres qui se succèdent de septembre à avril. Cependant, certaines personnes choisissent de s’inscrire en plus à des cours à temps partiel durant les sessions de printemps ou d’été de la Formation continue.

La directrice du service à la clientèle de la Formation continue, Denise Savoie, explique que les sessions de printemps et d’été proposent des cours de domaines variés, offerts à distance ou bien en présentiel aux trois campus de l’institution. Certains de ces cours sont offerts sur une durée de six semaines pour une formation rapide et intensive. « Cette clientèle étudiante à temps plein est admise à toutes sortes de programmes. Ces personnes choisissent de suivre quelques cours avec nous, soit pour accélérer leur programme, soit pour étaler leurs cours sur trois sessions pour avoir un horaire moins chargé. Elles s’inscrivent souvent à des cours de français ou encore aux cours options de leur programme », explique-t-elle.

Cette option s’avère très populaire et les inscriptions sont élevées pour ces deux sessions. Les cours de printemps et d’été sont également privilégiés parmi les personnes étudiantes qui commencent leur programme au mois de janvier. Suivre quelques cours avec la Formation continue leur offre la possibilité de rattraper le reste de leur cohorte qui s’était inscrite au semestre précédent. Des personnes étudiantes inscrites à d’autres institutions postsecondaires peuvent même suivre quelques cours de la Formation continue et obtenir les crédits envers leur diplôme.

L’exemple d’Andry

Étudiante de 3e année au baccalauréat en administration des affaires de l’Université de Moncton, Andry Andriamalala a complété sept cours avec la Formation continue. Elle y a notamment effectué des formations en comptabilité, en statistiques et en mathématiques. Elle y voit un excellent moyen d’accélérer son expérience universitaire canadienne, surtout qu’elle avait déjà terminé deux années d’études au niveau de la licence chez elle à Madagascar, mais ses cours n’ont pas été entièrement crédités pour son baccalauréat. « J’ai décidé de ne pas perdre beaucoup de temps. Au lieu de prendre quatre mois pour suivre un cours que j’ai réussi à Madagascar et que je maitrise déjà, je préfère le faire en deux mois, car c’est comme une petite mise à jour de ce que j’ai déjà appris avant. Ça me permet de finir mon diplôme plus vite », explique-t-elle.

Elle trouve l’option amusante, quoiqu’un peu stressante en raison de la rapidité de l’apprentissage. « Le cœur de la réussite pour ces cours d’été est l’apprentissage individuel. Ça permet de mieux retenir ce que tu étudies parce que tu apprends toi-même ta matière. Je suis obligée de faire plus de recherche, mais je retiens plus les notions, car je travaille plus dur pour apprendre moi-même », précise-t-elle. 

Andry apprécie également la flexibilité de ces cours offerts à distance, ce qui lui donne la possibilité d’y assister peu importe où elle se retrouve. Elle recommande l’expérience à n’importe qui et elle songe déjà à s’inscrire à un cours ou deux ce printemps pour alléger sa charge pendant sa dernière année d'études.

L’exemple d’Imane

Le parcours d’Imane Ryadi s’avère un peu similaire à celui d’Andry. Elle avait effectué quelques cours en management dans une autre institution en Angleterre avant de s’inscrire au baccalauréat en gestion de l’information à l’Université de Moncton. « Habituellement, c’est un programme de quatre ans. Avec la Formation continue, j’ai réussi à le faire plus vite », explique-t-elle. 

Cette étudiante a donc commencé son programme en janvier 2021 pour le terminer en décembre 2023 à l’aide de cinq cours avec la Formation continue, sans oublier l’accréditation de quelques cours en management de ses études précédentes. En plus d’étudier à temps plein durant les sessions d’automne et d’hiver, elle a ainsi suivi des cours en comportement organisationnel, français, philosophie, sociologie et mathématiques aux sessions de printemps et d'été. 

Elle a aimé le fait que ces cours étaient offerts à distance, ce qui lui a permis d’étudier, alors qu’elle habitait au Québec et en Ontario. Cependant, le décalage horaire s’est avéré plus difficile à gérer durant l’été où elle est retournée chez sa famille au Maroc. Elle devait alors assister aux sessions à distance très tard la nuit pour des cours de mathématiques. « J’ai souvent dû réécouter les cours pendant la journée pour être certaine d’avoir bien compris », lance-t-elle en appréciant beaucoup cette possibilité de réécouter des cours à distance vu leur format accéléré.

 Selon elle, le seul bémol avec son expérience est le coût d’inscription pour ces cours qu’elle a trouvé un peu élevé. « Mais je n’ai jamais regretté aucun de mes cours », ajoute-t-elle en recommandant un tel parcours à n’importe qui.

L’exemple de Marie-Pier

De son côté, Marie-Pier Fortin s’est inscrite à son premier cours avec la Formation continue pendant qu’elle étudiait encore à l’école secondaire. « C’était un cours de français que je devais faire en entrant à l’université, alors ç’a allégé ma charge », explique aujourd’hui cette étudiante de 3e année au baccalauréat en aménagement des forêts à l’Université de Moncton. 

Cette option lui a tellement plu qu’elle s’est inscrite à des cours avec la Formation continue les deux étés suivants. « J’ai choisi des cours de stage. Ils me donnent des crédits et me permettent d’être sur le marché du travail pour mettre en pratique sur le terrain la théorie vue en classe », explique-t-elle. 

Contrairement à Andry et Imane, Marie-Pier n’a pas utilisé ses cours d’été pour accélérer sa formation et terminera son baccalauréat en quatre années d’études. Elle a plutôt choisi d’utiliser son horaire allégé pour explorer d’autres matières pendant les semestres d’automne et d’hiver. « Vu que j’avais des crédits d’avance, j’ai pu suivre d’autres cours optionnels qui n’avaient pas rapport avec la foresterie. J’ai suivi des cours en psychologie qui m’intéressaient », explique-t-elle avec satisfaction. Elle conserve toutefois de la flexibilité dans son horaire de cours pour sa dernière année d'études puisqu’elle sait que ses cours seront plus exigeants. 

« C’est sûr que je recommanderais de suivre des cours avec la Formation continue. Ces cours sont vraiment condensés et prennent moins de temps. On apprend plus vite et il y a moins de perte de temps », conclut-elle.

Required fields are indicated by .