Profil de la clientèle

S’inscrire à un microprogramme pour obtenir une formation rapide et précise

23 mai 2024

Témoignages

Profil de la clientèle

Par sa définition même, un microprogramme universitaire propose une formation rapide et précise pour se spécialiser en quelques mois ou améliorer ses connaissances dans un domaine précis. Ce type de formation convient donc parfaitement aux gens sur le marché du travail qui désirent obtenir de nouvelles compétences. Le magazine MaximUM continue ici sa série de profils de sa clientèle pour présenter les personnes étudiantes inscrites aux microprogrammes universitaires.

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GHAZAL ROUHAFZAY
Professeure au département d’information  de la Faculté des sciences

Ghazal Rouhafzay est professeure au département d’informatique de la Faculté des sciences de l’Université de Moncton. Depuis juillet dernier, elle offre les cours principaux de deux microprogrammes, soit le microprogramme de deuxième cycle en sciences de données et celui en intelligence artificielle. « Un microprogramme est un programme court que vous pouvez terminer en trois trimestres. Il comprend uniquement les cours principaux, donc vous devez déjà posséder certaines compétences. Par exemple dans le cas des microprogrammes que nous offrons au département d’informatique, les étudiantes et les étudiants doivent posséder un diplôme de baccalauréat, des connaissances en programmation Python et aussi l’algèbre matricielle », explique-t-elle.

Selon elle, la flexibilité de cette formule permet de suivre ces cours, tout en travaillant à temps plein ou même en parallèle d’études de cycles supérieurs. Le programme ne demande que trois heures de cours par semaine, en plus d’une heure ou deux pour réviser et effectuer les travaux. « Aussi, les microprogrammes se concentrent généralement sur les aspects pratiques, car les personnes étudiantes doivent être capables d’appliquer directement les concepts appris sur le marché du travail », précise-t-elle.

Dans le cas des deux microprogrammes mentionnés plus haut, Mme Rouhafzay rappelle que l’intelligence artificielle et la science des données sont devenues des compétences essentielles sur le marché du travail, peu importe le domaine d’expertise. « Si vous voulez commencer votre parcours professionnel ou si vous êtes déjà employé, c’est une bonne idée de vous équiper de ces compétences. Mais les gens n’ont généralement pas les moyens ou le temps d’arrêter leur travail pour s’inscrire à un programme complet en informatique, par exemple une maitrise en intelligence artificielle. Donc, il sera plus pratique de poursuivre ces microprogrammes qui sont beaucoup plus flexibles », note-t-elle.

Les microprogrammes sont ainsi offerts à distance avec des cours dispensés après les heures habituelles de travail. Le contenu des cours met également l’accent sur le côté pratique afin de permettre une application rapide sur le marché du travail.

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SYLVIO LEBLANC
Étudiant au microprogramme de 2e cycle en intelligence artificielle

L’exemple de Sylvio

Le côté rapide du microprogramme en intelligence artificielle a d’ailleurs attiré l’attention de Sylvio LeBlanc. Cet entrepreneur de Dieppe au Nouveau-Brunswick a lancé FITIV en 2016, une application pour le conditionnement physique qui compte aujourd’hui plus de 1,5 million de téléchargements. « Nous amassons des données sur toutes sortes d’entrainements. Nous voulons trouver une façon d’utiliser l’intelligence artificielle pour offrir des avis à nos personnes utilisatrices pour optimiser leur entrainement et s’entrainer de façon plus efficace », explique-t-il.

Il détenait déjà un baccalauréat en génie électrique et une maitrise en sciences appliquées de l’Université de Moncton et ce microprogramme lui offrait donc la possibilité d’explorer rapidement le potentiel de ces technologies émergentes. « Je voulais avoir de meilleures connaissances dans le domaine pour décider de quelle manière nous pourrions implanter l’intelligence artificielle dans notre produit », ajoute-t-il.

En riant, ce jeune père de famille confie que les heures du cours en soirée rivalisent avec certaines activités familiales, mais qu’il peut facilement enregistrer les sessions pour les réviser plus tard. « La charge de cours est quand même bien et ça permet de te tremper les pieds. Le microprogramme donne une base de connaissances en intelligence artificielle pour voir comment l’appliquer », ajoute-t-il.

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MICKAEL RATSIMBAZAFY
Étudiant au microprogramme de 2e cycle en sciences des données

L’exemple de Mickael

Dans le cadre de sa maitrise en sciences (physique) à l’Université de Moncton, Mickael Ratsimbazafy a eu l’occasion de traiter et d’analyser des données en laboratoire. « Cette expérience a entrainé cet intérêt pour la science des données, comment traiter le “big data”, l’analyser, etc. Je voulais savoir comment l’appliquer dans différents domaines comme la santé, les f inances, le service à la clientèle, la logistique, etc. », explique-t-il.

Il s’est donc inscrit au microprogramme en sciences des données et, au moment de l’entrevue, il complétait le premier cours de ce programme de deuxième cycle. « C’est vraiment bien comme cours et la professeure est vraiment passionnée par son domaine qu’elle connait bien. Il est facile d’apprendre avec elle et le format du cours est bien. On parle d’un concept et ensuite on a des exercices de pratiques pour renforcer ce qu’on vient d’apprendre », ajoute-t-il en qualifiant certains concepts de passionnants.

Il croit que ce microprogramme lui ouvrira d’autres possibilités de carrière puisque la science des données devient de plus en plus essentielle pour les entreprises, peu importe leur domaine d’activité. « Exploiter les données devient un atout majeur pour les entreprises qui voudront s’appuyer sur elles pour prendre des décisions », précise-t-il.

Enfin, la professeure Ghazal Rouhafzay avoue aimer la diversité des parcours des personnes étudiantes inscrites aux deux microprogrammes où elle enseigne. « À première vue, c’est un défi, mais c’est aussi une opportunité pour nous toutes et tous. Nous avons un projet dans nos cours où les étudiantes et les étudiants sont censés aborder un problème dans leur propre domaine d’expertise avec les compétences acquises. J’ai vu des idées intéressantes et innovantes, des problèmes auxquels je n’avais jamais pensé moi-même. Du coup, l’interdisciplinarité m’intéresse beaucoup et c’est là où l’innovation naît », conclut-elle.

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